Le bonheur vermeil, s’écoule goutte à goutte, De lèvres psalmodiant une pathétique plaie. La flore environnante s’en nourrira sans doute, Pour que rien ne se perde, pour que rien ne se crée.
Sirote, nature avide, à la source « foxée ». Lape, ce vin hybride d’amour et de douleur. L’automne vomira sur ta verdeur soignée, Les rouges tant attendus, par les peintres en chaleur.
Je renaîtrai alors de leurs serviles pinceaux, Hémorragie lascive du regard de l’artiste, Vivant, sans exister, dans les yeux des badauds, Les tiens seuls y verront, le sang de l’alchimiste.