Venant du sud lointain, ayant franchi les mers, Elles sont arrivées, du printemps messagères. Leurs cris, là-haut, soudain, m'ont fait lever la tête Du sol de mon jardin. Je me suis mis en quête Des oiseaux de passage et mon regard, bientôt, A vu, émerveillé, leur formation là-haut. Tel un soc de charrue qui laboure les cieux, Leur vol a traversé, libre et majestueux, L'espace en direction de l'étoile du nord Qui les aide sans faille à rejoindre leur port.
