Amies, amantes, ensorceleuses de mes sens, Vous hantez mes nuits comme mes jours. Qui dira que vous êtes les fées de la chance Dans ma quête infinie du simple amour ? Confident de vos impatients tourments, La vie s'écrit soudain comme un roman, Carnaval de tous les beaux sentiments Dont les raffinements font oublier le néant. Labyrinthe de la séduction, je m'entête Dans une suave et interminable quête, Vanité du mâle, au pied de la beauté, Qu'un seul regard peut décerveler ! Souffrance et bonheur sans cesse mêlés, Double visage, qui sourit de sa force illuminée, Et qui m'attire dans le délire de l'insomnie. Attente amoureuse, tu habites ma vie Et de chaque instant, tu fais un paradis Ou un enfer peuplé d'espoirs inassouvis. Corps émerveillés qui me torturent, Couverts d'or et de pensées impures, Entre cette nonchalance et la luxure, Mon esprit, esclave de vos parures, S'enflamme dans la joie de la déraison. Danses enfiévrées, exquises émotions, étreintes d'un soir et fugitifs baisers, Que de plaisirs inlassablement échangés, Dans cette vie où tout n'est que dérision ! Amies, amantes, comment dire la passion Qui me consume de son feu délicieux, Pour me rendre fou ou bien heureux ?