Ma maison est ma prison Sans grille ni barreaux Joli cocon devenu stérile Cimetière de mes illusions Poussière d'un bonheur passé Bruit diffus de ce qui n'est plus Craquements des souvenirs Rires lointains d'un autre destin Objets sans âme qui me regardent Et qui dansent devant mes yeux Pour me rappeler leur éternité Trop plein de mon émotion Devant ces riens qui peuplent nos vies Images perdues dans les souvenirs Si loin, si proches à m'en faire souffrir Musique étouffée par le silence Du deuil des jours heureux Décor d'une vie qu'il faut oublier Demain je fermerai la porte Aux belles années mortes.