Quelle souffrance de te voir souffrir Toi, qu'un souffle d'air fait gémir, Ton rêve brisé comme une lame aiguisée Pénètre inlassablement ta chair, Et t'arrache au simple bonheur d'aimer Pour toujours torturer ton regard clair. Quelle souffrance de te voir souffrir Moi qui sais ici, la vanité d'écrire Dans ce combat livré avec toi même Où seule, tu pourras vaincre les démons Secrets qui de toutes parts, t'enchainent Dans une obscure et invisible prison. Quelle souffrance de te voir souffrir Mais aussi comment ne pas croire Que ta sensibilité guide ton esprit Pour qu'enfin, tu découvres un soir La sérénité, comme un trésor conquis Par la grâce de ton sourire épanoui.