Un jour où je venais, ignorant la campagne, Oubliant le senti des rameaux caressants Car je m'étais posé où venait ma compagne, Pour dire l'élégie aux elfes accueillants,
Mon coeur était en larme. Ma peine était si grande, Tout n'était qu'avanie à mon rêve lointain, Quand du fond de mon âme, exubérante offrande, J'ai senti Polymnie me prendre par la main.
Et, grâce à la Déesse, à ma lyre pensive, J'ai pu dire à ma Mie que je chéris toujours, Moi, l'Aède en détresse à l'orée de la sylve, A quel point j'apprécie son coeur empli d'amour.
Et jamais je n'ai plus quitter l'aura diffuse, De l'effluve discret qui vient de cette muse.