Jaillissent des fourrés marcassins et doux faons Utilisant les bois des épaisses forêts Ils gambadent heureux aux lisières des champs Les logements sont vides silence et vacuité Les citadins joyeux partis pour un moment En un long serpentin sur les routes bondées Tintamarre d'enfer aux gaz d'échappement
Avec Dame Nature laissons aller la joie Oublions nos soucis il est temps de bronzer Un mois par an le ciel ses rayons nous envoie Tous à nos bikinis et maillots dénudés
Saison après saison l'an passe doucement Et nous voilà déjà au premier mois d'automne Premier mois de l'école la classe nous attend Tremble la feuille au vent dans l'arbe qui frissonne En retirant la buée des vitres au-dedans Mon regard attiré au verger où les pommes Brillent sur les pommiers pleins de fruits abondants Reinette à chaire fine les tartes seront bonnes Et les petits goûters seront bien sur gourmands
Octobre est pâle et pur avant les premiers froids. Chaque plante s'adonne à son flétrissement Tout va bientôt dormir, la nature aux abois Offre à la fin d'été un dernier rougeoiement. Bientôt le loriot quittera son chez-soi Recherchant comme d'autres par déplacement Echappant d'un exode à l'hiver qu'il perçoit
Novembre au vent de pluie tes feuilles dernières Ont beau vouloir tenter de rester accrochées Voilà qu'en un seul souffle Éole vocifère Effeuillant les ramures des arbres dénudés. Mièvrement assis avant le mois d'hiver Brave mois où les tombes fleuries de pensées Raniment au souvenir des visions mortifères Et rapprochent les âmes aux tous Saints rassemblés
Décembrale lumière en doux brouillard de fête Émerveillant toujours pour la joie des enfants Ce dernier de nos mois qu'en Noël on apprête En habit de guirlande aux sapins triomphants Me donne un sentiment de bon partage honnête Bien heureux Père Noël aux êtres écrivant Rapporte dans ton sac le cadeau qu'ils souhaitent Et laisse les prier leur Jésus triomphant