J'aurais aimé pouvoir tel Hugo que j'admire Ecrire en un grimoire que vous puissiez lire Longtemps après ma mort les mots qui se bousculent Et vous charmer encor de conciliabules.
Oui mais pour qu'il paraisse éternels à vos sens Il faut que je le laisse et c'est une évidence Et le support capable à traverser les âges Le seul apréciable est le Net et ses pages
Encor me fallait-il trouver parmi les sites Rimant de vers subtils celui que l'on visite. Celui chez qui l'on vient pour l'amour de cet art Pour y trouver serein des amoureux à part.
Ces rimeurs du français ayant le phrasé leste Sachant pour nous rêver sur un vieux palimpseste. Qui connaissent toujours ce que veut dire écrire. Ces narrateurs d'amour. Ces gens que j'aime à lire.
D'abord j'ai promené ma plume poétique Sur mes pages créées de manière agnostique. Et j'ai fait un forum où vient encor parfois Un amoureux en somme y déposer l'émoi.
Quand un jour attardé par mes pas sur vos pages Mon coeur fut accroché par tous vos clavardages. J'avais trouvé enfin le site où je pourrais Grâce à l'alexandrin à des autres parler.
Lorsque ma tête a faim de parler poétique J'engrange dans son sein vos vers alphabétiques. C'est pourquoi je laisse ma plume quelquefois Ma plume à ses faiblesses vos pages sont là.
Je reviendrais encor je reviendrais souvent Afin de vous parler et accessoirement Déposer un poème au détour d'une page Et parler d'anathème en de longs bavardages.