Écrire est parfois vain, les mots restent pantois On a beau les chercher ils ne s'assemblent guère Ceux-là qui feraient bien au sein d'une prière Restent seuls, incomplets, termes en désarrois.
L'âme à l'appel du ciel et la plume aux abois, Le versificateur fend son cœur de trouvère. Pour lui donner l'image afin qu'il y adhère, Ô muse souffle-lui l'essai que tu octrois.
Et naitra doucement sur la page trop vide La forme d'un poème ou d'une éphéméride Les vocables alors enfin s'imbriqueront
Il ne restera plus quà lire le poème Pour scander tous les pieds qui s'agglutineront Afin de vérifier que les mots sont du thème