L'aube pleure. Le ciel écoule son chagrin Sur les toits et les rues de ma ville endormie. Lassé mon pauvre cœur éloigné de sa mie Se plaint de la journée qui s'annonce au matin.
Les heures dérivant notre temps assassin Vont pendant ce long jour attiser ma folie. Scandant le rythme fou de cette liturgie L'infâme sablier navrera l'arlequin.
À midi le soleil fera luminescence Au travers du brouillard que la voûte à outrance En épanchant mon spleen inondera mes yeux.
Triste sera le ciel au soir de ma tristesse L'astre lune par nuit me saura malheureux Quand il m'endormira sur mon rêve détresse