Berceuse de chaos où le maleur est roi, Ouvrière imbécile sans bonheur et sans loi, Guerre ô guerre affamée au choc des canons, Hideuse entraînant l'homme à tuer ses garçons,
A quoi sers-tu folie, niaiserie humaine, Dont les égarements reconstruisent la peine, Si tu ne sais stoper la bêtise de l'homme ? Détroner un tyran n’ôte pas le symptôme !
Ô ! Toi bêtise humaine plus forte que Dieu Depuis que l'homme existe il te suit, miséreux. Aux rois qu'il glorifie il érige des temples Sans le réconforter, Maître, tu le contemples.
Profite il t'es voué et servile à ton souhait, Plus tu le mets à terre, plus il est ton bienfait. Mais ne le laisse pas aller jusqu'à la crise, Il saura te montrer ce qu'est la vraie bêtise.