Lancinante Misère, Écoutez-le Madame ! Implacable vermine, son fardeau est trop lourd. Broyé par trop de chaînes en votre bagne infâme, Entendez tous ses maux qui montent en un cri sourd. Rien n'absout la douleur du pauvre gueux en larmes Tant vous avez promis qu'ils serait libre un jour. Épargnez lui cette heure, émancipez son âme.
Comment avez-vous pu Madame la Misère, Hisser devant ses yeux ce sibyllin reptile ? Écartez les promesses de votre ministère Ricanant de l'avoir converti en servile. Il faut le libérer, Misère familière, Et lui montrer enfin une terre d'asile.