Où est ma douce brune égarée au néant ? Mon cœur est l'esclave de mon immense peine Et mon âme en entrave au culte de ma reine Exulte l'infortune, ô ! Mal bien trop béant.
Où es-tu ? Dans ma brume le ciel est trop grand Vois-tu comme j'en bave allant à perdre haleine ? Ma douleur en esclave gonfle ma déveine Il ne m'est pas coutume ce gouffre géant.
J'aimais tant sur mon cou ta main si indolente Remontant sur ma joue en douce caressante Dans mon réveil grisé par tant d'émotion
Camarde vient chercher ma pauvre destinée Emporte ma tourmente sur notre union Afin que je sois près de ma si tendre aimée.