Quand les ans nous auront courbés, Au seuil du néant.
Quand sur nos têtes Nos cheveux ressembleront A de la neige sale Et que nos pas difficilement Déplaceront nos corps Nous serons aux portes du bilan Et bien amer il sera pour certains. Et beau, magnifiquement beau pour d’autres.
Que pourrons-nous espérer ? Lorsque l’esprit Dans les saintes prières Agonisant et alité regardera Les visages tristement sombres Et larmoyants des êtres chers ! Qui dans une joie invisible, Attendent, patiemment le trépas Pour le sacro-saint testament.