Le temps s’éteint comme le filament D’une ampoule éclatée un matin Versant à la poubelle des souvenirs Les résidus à peine consommables Chargé de désespoir les pas lourds Erreront sur les bourbeuses routes Parsemées de haine et de mensonge Traînant comme un chien blessé son ombre Implorant les dieux pour l’amour perdu L’humain pleure l’âme à jamais nue De t’avoir si souvent appelé Dans cet immense miroir glacé Ton cœur semble si souvent de pierre Que le mien désormais meurtri saigne Il est trop tard pour les prières Il est trop tard pour les je t’aime J’accompagnerai aux tombeaux La pyramide insensée des maux Qui ont tant fait verser les larmes Qu’ils en ont noyé et tuer l’espoir.