J’accroche mes mains Au bar du désespoir Chante le juke-box A l’ivrogne solitaire Je me noie Dans un pastis aigre. Dans les nuits De débauche Aux aurores Je patauge Au gré du vent Impitoyable Qui hurle A l’impotent Que le chagrin S’efface Au fil des ans. Au bar des angoisses Sous la tonnelle je noie Ma tristesse Le coeur à l’ouvrage J’y construis l’ivresse Comme un appel De détresse.