Ont doublé Nos jeunes années Nos rêves d’antan Se sont fanés Par les vents Au large emporté. Les ans à notre Corps ont gravé Les sillons Des vieux jours annoncés. Nous avons oublié Nos pas de jeunesse Car! Nous avons grandi Dans la haine. Avons nous pour autant Plus de sagesse ? Toi que le temps N’a pas vêtu de chaînes Garde en ton coeur Toute la saveur Des saisons qui passent. Que ne se meurt Jamais en toi Ton idéal chimérique. Va! Construis Ta chaumière idyllique, Porte ta besace En bandoulière, Parsème ton chemin D’amour, de paix Qu’ainsi se réalisent Tes rêves.