Je viens comme un fantôme D’un au-delà d’hier. Recherchez le sourire de la Joconde Perdu un soir de Septembre Ô Toi qui a enfanté des saisons Plus claires qu’un noir espace. Ô Toi qui d’une étincelle A tes yeux brillants Comme des étoiles A mit du soleil En mon sombre chemin Où te cache tu ?
J’ai connu des rivières d’eau clame Où scintillent les rayons de la lune. J’ai connu la colère des saisons Qui passent dans le fracas du temps. J’ai connu les larmes Quand les aimés partent Au néant de leur vie J’ai connu des silences Aux clameurs de vertige. J’ai connu des vertiges Aux fureurs des silences. J’ai connu le bruit de l’absurde Au regard du jugement. J’ai connu le vacarme des idées Où se justifie le sang des hommes. J’ai connu le déchirement Dans les maux d’amours J’ai connu la vérité Aux allures de mensonge J’ai connu le mensonge Vomissant sa haine Comme le serpent sont venin. J’ai connu la fausse amitié Des hommes intéressés J’ai connu l’adultère Exécrant ses regrets.
Je n’ai pas connu Ce que tu as connu N’y les rires, n’y les larmes. Mais je sais que l’on ta aimé, Alors la paix en mon âme Je vais par le chemin des ombres Retrouvés les fantômes du passé.