Enivrez-vous, enivrez-vous sans cesse de vin, de poésie, de
Charles Baudelaire
De vertu je ne m’enivre pas, Aimant trop en cela les turpitudes De l’existence, Mais de poésie, de vin, De chair féminine je me saoule. Du parfum de la femme J’aime me gaver En goûtant au suc de son intimité. En elle j’aime aller Le mât de misaine Dresser jusqu’au ciel, Comme le flux et le reflux De la mer écumant de désir J’y sème le plaisir ultime Savourant les frémissements D’un corps repus de volupté.