On ne m’a pas appris Le chant des oiseaux Au printemps de l’amour. La mélodie des fleurs Lorsqu’elles s’épanouissent. On ne m’a pas appris Les pleurs de la misère Qui aspirent à être dignes De la couleurs de ces nuits Et l’odeur de ces bruits. On ne m’a pas appris Pourquoi le soleil luit A boire au creux des mains La source de la vie qui, Des cieux nous envahit.
On ne m’a pas appris Ce mot qui rime avec toujours Et qu’il pouvait faire mal, A inonder le visage de larmes. On ne m’a pas appris Que pour l’amour d’un dieu L’amour de ceci ou cela, On tombait sur les champs de batailles En martyr de toutes ces gloires. On ne m’a rien appris De ce chemin tortueux De ce chemin de la vie Trop long pour les gueux.