“ Au loin voguent les réverbères têtes nues “ Nabokov
Depuis que l’on a décroché Le dénommé De Nerval Les réverbères sont nus. Ils s’étirent vers la lune Recherchant l’ectoplasme Qui chante les vers de l’allumé.
De Nerval, Poe, Gainsbarre Ont foutu l’camp sous l’bar Et sur les voies sidérales Ils skient sur le scandale Éructant l’outrage. Ils sont nus comme des vers Nus comme les réverbères De Nabo le russe Kov !...
Sur la voie lactée au lait amer Les réverbères ne sont pas nus mon cher ! Qui brille si haut ? Les poètes ! De leurs, éclats, ils ont habillé nos âmes Comme lacérées d’épigramme.