Dans la chaude nuit d’un été, Je traînerai mes lambeaux Puants à vos pieds, Pareil à un chien écrasé Hurlant l’achèvement de sa douleur. Si, par je ne sais quelle bonne grâce !... Vous décidiez de conserver Mes restes immondes En un lieu de vous seul connu, Je vous en conjure ! Etouffez les râles Agonisants sortant de ma gueule !... Aidez ! Aidez ! L’ombre de la nuit A parfaire son oeuvre En abrégeant mes souffrances. Ce geste d’amour, Suffira à ne plus vous haïr.