C’était par une chaleur torride, Qu’avenue des Champs-Élysées, Je pris place dans un fauteuil, A la terrasse d’un grand café. Je m’amusais à regarder Les passants passer. Certains à petits pas, D’autres à grandes enjambées. L’un trébuchait, s’emmêlant dans ses lacets. L’autre rigolait le nez en l’air. L’un regardait le ciel en sifflotant ses rêves. L’autre, fier, trop tard ! Marcha dedans. Cela porte-bonheur paraît-il mais sa glissade Fut si brutale qu’à la morgue on l’emporta !