Dans ce temps qui fout le camp, Regardez au coin du buffet vieilli, Une photo jaunie rappelle l’impossible.
Dans ce temps qui fout le camp, Écouter la chanson Qui vous rajeunis Aux portes des abîmes. Vous vous êtes aimé, Souvenez-vous ? C’est votre mémoire Qui n’est plus.
Dans ce temps qui fout le camp, La lumière de vos yeux trahisse Les gestes de vos mains Qui n’ont plus la vigueur d’antan Et de ces corps si mal traités Que vous n’osez de nouveau Les caresser et les remplirent de baisers.
Dans ce temps qui fout le camp, Vous regardez vos mèches blanches Avec regrets de jeunesse, Vous vous êtes aimés Dans ce temps qui fout le camp.