Je déchirerai mon âme ! Sous des cieux, magnifique leurre ! Amante perdue il pleut en ma demeure Des larmes, des larmes encore des larmes !
Il poussera un nouvel avenir, Dans les champs aux labours meurtris De toutes ces larmes acides. Il ne faut pas mourir ! Mourir ! Sans avoir goûté aux supplices Des amours aux aubes claires Qui laissent au cœur des plaies A jamais sur la nuit ouverte.
Blessure au regard sombre A qui au soleil fait de l’ombre Brûle de tous les feux outre- tombe ! Et fait mûrir les pétales Du renouveau.
Amante perdue, il pleut en ta demeure Des larmes, des larmes encore des larmes.