Bonjour ! Je passe dans un siècle aux ruines encore fumantes de haine Je passe sur l'ondulation du temps aux vagues intemporelles Je passe aux clartés des néons incandescents.
Bonjour ! Je passe sur les chemins de terre aux poutres d'acier Je passe me heurtant au béton gris des labours Je passe sur la margelle du néant.
Bonjour ! Je passe fustigeant les maux au carrefour des sept vies Je passe par les ans fourbus Je passe me larmoyant déjà du temps perdu
Bonjour ! Non ! Ne vous dérangez pas Je ne fais que passer Et de moi souvenez-vous.