Le temps passe comme une rivière effrayante Et emporte les mots qui se heurtent Aux cailloux de son lit. Déchirant ça et là les sentiments Venus se vomir Comme une pluie acide anéantissant Le reste de félicité en les cœurs.
Ces déjections verbales Sont en mon âme des maux amers Et j’arracherai à la lune toutes ces clartés Qui font croire que l’amour est éternel !