Sept heures trente Pas un murmure, Pas une trace d’humain, Seul ronronne l’ordinateur, Les doigts glissent sur le clavier.
J’aperçois les tours du treizième, Une légère brume les entoure. Plus au nord, De sa fumée blanchâtre Une cheminée pollue l’atmosphère.
Septembre, La nuit est plus longue Les hommes sont toujours endormis ! Quand se réveilleront-ils ? Finies les vacances À nouveau s’est rempli Le métropolitain de bipèdes Aux odeurs fétides.
La cigarette se consume Dans le cendrier Et me fait toussoter. Il viendra un temps Où les êtres ne pourront Plus respirer Alors la vie s’éteindra En des souffrances Que je n’ose imaginer Et je sais que mon corps Depuis des lunes et des lunes Aura cesser d’être.
Seuls mes écrits resteront Peut-être pour Une gloire posthume ?