Allez vite ! Chercher ailleurs ce dont Je ne puis vous apporter, Ce que vous rêvez, Ce que j’aimerais vous donner.
Mais au-delà de vos désirs Les plus fous, L’éternité du bonheur, L’extase convoitée, S’achèveront Dans un profond désarroi Car chute il y aura.
Faut-il vous supplier, Faut-il vous en convaincre De ne point franchir La barrière de l’irréparable.
Je vous l’affirme ! Le mal que vous vous infligerez Durera par rapport aux plaisirs Du moment goûté Si longtemps qu’il vous viendra, Les cruels remords, L’animosité et l’horreur Pour ces exquises heures de volupté.
Ô ma douce amie, Evitez-nous les larmes Ensembles versés Qui surgiront au fatal déchirement.