Acte nous est donné, de vos vies félonnes, Voyez la carcasse de cette charogne, Ainsi, vous serez en vos jours derniers, Car nul pardon pour vos âmes damnées.
Ceux-là même, par vos mains trépassées Dans les affres d’une longue agonie, Au regard de vos corps décomposés, Chanteront l’apaisement de leurs nuits.
Les vautours goulûment se repaîtront De vos exquis cadavres, puis mourront, Dans le calvaire d’une indigestion, S’effaçant aussi en putréfaction.
Lorsque tous les tyrans auront péri, C’en sera fini de tous les tombeaux. Nous vivrons à jamais en harmonie, Le règne de la paix en ce royaume.