Remeubler mon intérieur, rejeter aux confins de horreurs La pourriture qui l’habite et glisser vers le néant. Voir dans un miroir brisé l’image d’un être rampant Qu’un secours serait inutile dans ce monde apocalyptique. Ah ! Comme j’ai mal sur les marches de la vie Citez-moi je vous en prie les Evangiles De Jean, Luc, Mathieu, Marc, Marx et Lénine Pour en mes sombres jours devenir un prophète prolétaire. Afin de ne plus voir ces images de lamentation qui témoignen De l’indifférence humaine et qui aiment tant les sarcophages A la fin de ces jours venez à mes funérailles Chanter les psaumes Qui, durant de longues lunes, m’endormirent. Viens à moi avec ton sexe ouvert à la nuit étoilée Pour dans cette galaxie folle de millions d’atomes Je reproduise le contraire de mon négatif Avec ce sentiment de bien-être que nous recherchons A chaque instant de notre périple. Arrachez cette douleur que j’ai au coeur A terre, la jeter, la piétiner tel un enfant en colère Afin qu’elle disparaisse à des années-lumière.