Femme au corps de velours, Pardonne-moi, j’ai de la colère, Pour avoir jeté en enfer, Les mots sacrés de notre amour. Les larmes de la trentaine Disparaissent en des abîmes amers, Hurlant de leurs voix incertaines Les mots muets de l’éphémère. Pardonne-moi si cette prose, N’a pas l’odeur d’une fleur éclose, Mais le bouquet très maladroit, D’un adieu glacé d’effroi. Pardonne-moi si je dépose Mon cœur sur le tombeau d’Éros.