Je me souviens d’un temps lointain Où mon corps enlacer aux tiens, En une frénésie, non artificielle, Nous permettaient de paresser de longues heures. Et nous rêvions aux demains Qui seraient fait de sauvages aventures Et nous fantasmions et nous nous enlacions A nouveau en des bruits de fureurs Et de râles afin de reposer nos corps Comblés et las de ces joutes enflammés. Ô ma jeunesse ô doux souvenirs, Je rêve encore de ta paresse Sur la couche où ondulaient les plaisirs Et où tu n’a goûté parfois Qu’aux bienfaits éphémères. Ô vieillesse ta paresse N’a plus les mêmes sens d’autrefois, Tu te courbes du fardeau des ans Et l’envie disparaît peu a peu Dans la nuit de tes yeux clos.