Quand il aura épuisé L’encre de ses veines Et tous les mots de sa cervelle, Il ne restera Qu’un squelette triste, Reposant en son tombeau, Quelque part En un lieu oublié des hommes.
Seul un chien errant Viendra de temps à autre Lui rendre visite.
Peut être se sentira-t-il moins isolé Par les hurlements du cerbère Qui le sortiront de sa léthargie mortuaire.
Là dans la pénombre de l’éternité, Il se souviendra du temps jadis, De ses turpitudes, De ses amours clandestines, De ces visage, Ces corps qu’il ne se lassait Pas de remplir de baisers, Des seins que ses caresses Rendaient fermes, Des sexes où il aimait Boire l’élixir de jouvence.
Du haut des cieux Il vous recherchera Et vous trouvera Et vous prendra Délicatement afin de recouvrer Les sensations perdues Des ses amours éphémères.