Avant ! La terre, les eaux, L’air, la flore, La faune et les Hommes Vivaient en harmonie. Avant ! Le trille court Et flûté de la rainette Sur un nénuphar d’un étang Résonnait au crépuscule. Avant ! Le chant De l’hirondelle dans le nid Entre deux poutres D’une grange annonçait l’été. Avant ! Le glapissement du renard Près d’un poulailler Eveillait nos sens de chasseur. Avant ! Le hennissement de la jument M’étant bas dans une écurie nous Émerveillait de cette nouvelle naissance. Avant ! L’orme, le chêne, Le tilleul, les bois et les forêts Nous enchantaient de leurs Couleurs quand passaient les saisons. Avant ! Le ru, la source, la rivière, La mer et l’océan étaient Les éléments essentiels à notre vie. Avant ! Il y avait, Il y avait tant et tant De faune et de flore, Que des films et des photos Furent graver sur Des disques ronds et froids Afin que les races Futures aient une vision De ce que la nature Avait offert aux Hommes Qui, par leur stupidité, Leur inconscience, Leur arrogance Et leur cupidité en polluant Les airs, les terres Et les eaux annihilèrent la terre.
Pourquoi pleure tu grand-père ? Tous ces souvenirs qui me rappellent Que je gambadais enfant dans la prairie Viennent souvent me hanter ! Et j’ai mal car je me sens coupable De n’avoir rien fait !
Ainsi parlait le Grand-père De mon Grand-père qui était poète.