L’homme a crée des usines, Décharges nouvelles Où sont incinérées ses ordures. Mais il est de ces chiures Qui jamais ne brûleront sauf ! Peut être en enfer, Les immondices Qui se nourrissent En son cerveau, Poubelle de détritus Surannés, dégénérés Et ramollis lorsque apparaissent Ses dieux vivants Qui, de leurs gueules Vomissent les mots Nécessaires à sa fange. Ah ! Débris que tu es ! Ne te faut-il Que des corps suintant Tous les poisons, Des corps percés de balles, D’enfants déchiquetés, De femme violées Pour assouvir tes plus bas instincts. Mensonge ! Mensonge Que sont tes larmes qui, Viennent souiller la terre Lorsque défilent les images De l’horreur quotidienne. Ah ! Tu te sens libéré des maux Qui sont en toi après Avoir déversé ce trop plein d’eau impur, Tu te sens un nouvel homme !... Mais dans l’heure qui suivra Tu seras cette fiente qui, A nouveau maudira son voisin.