Rien ne se meurt Tout survit en nos esprits Telle la marguerite A nos quinze ans effeuillée. Le baiser donné, furtivement Dans le noir d’un cinéma Le premier << Je t’aime >> Au jour des seize ans. Le premier déchirement En l’automne revenu D’un amour qui s’éteint Pour un rêve achever
Rien ne se meurt Tout survit en nos esprits Les nuits perdues à l’espoir Qui sommeille en mémoire Le premier cri de l’enfant Né de l’union sacrée La pyramide d’amour S’effritant aux années Les larmes aux entrailles déchirées Les chemins sans détour D’un passé perdu sur les routes.
Rien ne se meurt Tout survit en nos esprits La plaie hier ouverte Demain cicatrisée. Toute chose disparaît Toute chose est souvenir Rien ne se meurt.