La verticale de l’horizontale, La droite courbée, Le carré du cercle, Les neuf cotés du rectangle, L’interdit autorisé, La droite, la gauche, Le pauvre riche, Le riche pauvre. Tous se perdent en aventure Sur mon jet aux voiles déployées. Je plonge dans l’obscur décoloré Afin d’y entrevoir Le reliquat de ma non existence.
Que vais-je découvrir Qui m’angoisse déjà ? Je ne vois rien Dans la pénombre du jour. La pluie s’écrase sur le bitume, Elle roule à terre Comme des larmes sur une joue. La pluie s’égare de désespoir Dans les égouts du chemin. J’erre comme un fantôme, Déchet cosmique d’une vie accomplie, Dont je cherche les restes Afin de les rassembler Et de visionner ce que je fus. Peut être l’ombre qui me mit bas ?
Trouverais-je la réponse Aux questions jamais posées ? Trouverais-je de quoi bâtir Une vie dissolue ? Des morceaux organiques Tel un mini puzzle S’ajustent un à un Et font naître un corps Alors inconnu. La monstruosité De cette pâle harmonie Me montre combien Il est difficile d’être Ce que l’on aimerais ne pas être !...
Noir est la neige, Qui comme la pomme de Newton Tombe sur les blancs Pâturage d’Ile de France.