Dans le carré d’Ouest, la lune délétère Pose des agrafes sur les mottes de terre Qui couvrent une tombe. Oh ! l’ami enfoui Ne s‘en plaindra guère : mort d’avoir trop joui,
Aujourd’hui, il repose et ce ne sont pas, certes, Les rares pleureuses, abruties puis inertes, Ne sachant que faire de leurs mornes bouquets, Qui risquent d’émouvoir son funèbre paquet.
Car il légua son corps à quelque médicale Faculté, laquelle, de sa bouillie fécale, Allait nourrir des rats, puis, du reste du corps,
Remplir divers bocaux pour orner le décor On ne peut plus sérieux d’un labo de recherche. Bref, ici, dans la terre, il n’en reste pas lerche.