La voie est rectiligne Les rails luisent sous La lune glaciale
L’on n’entend dans la nuit Que la plainte désespérée du freinage Infiniment répercutée sous les arches Du pont de fer
Et quand le silence revient Porteur de paix et d’illusion Il te reste dans les yeux Les étincelles d’un train froid Quelques phosphènes saugrenus Et le signe de main d’un passager Que tu ne reconnais pas