Au bout de la digue, la nuit, les réverbères Ne brillent pour personne, à moins qu'ils ne soient là Que pour illuminer les rêves un peu las Des conquérants anciens ou des derniers Berbères
Qu'on a crus si longtemps chassés alors qu'Ibères Et eux étaient pareils par le sang et par la Couleur de leur regard : la plage est toujours là Avec ses palmiers nains et au loin les lumières
De la vieille Cadix. Le cargo tout rouillé A naguère servi à mettre ici à terre Plus de mille immigrés venus céans fouiller
Les champs appartenant aux gros propriétaires Complices du pouvoir d'Aznar le freluquet D'un PP sans Tio… Ho ! Couché, le roquet !!!