Lorsqu'au dernier sommet le voyageur arrive, Il ne lui reste rien à voir hormis partout Des oliviers à profusion et puis c'est tout : En ce pays l'homme ne vit que sur l'olive.
Là-haut, c'est Obejo, la mecque de l'olive. Plaza de España, qui ne fait pas en tout Deux cents mètres carrés, on peut trouver de tout, La banque, la tienda, des bars aux couleurs vives.
Par chance, on n'y sert pas que de l'huile d'olive Mais un vin blanc très frais, venant de Montilla Et qu'on peut déguster jusqu'à en tomber ivre.
Ho! Il faut redescendre : au retour, il y a, Plus vicieux qu'à l'aller, les incessants virages. En face, les autos ne sont pas des mirages !