Dieu d'humour et de bière, débordant de ta mousse, Plus grand qu'unilever, ouvrant tous les tonneaux, Tu t'avances vers moi, tout puissant et mahousse, Et la foul' titubant en oublie le Pernod. J'étais buveur de lait, j'étais de soif mourant, Et alors tu versas ô généreux mécène Ton breuvage en mon verre et remontas d'un cran Mon âme défaillante et fis partir ma peine. Immense, ta gloire! ô fût qui désaltères, Qui m'invit' au comptoir à inonder mon coeur D'une joie infinie sans aucune rancoeur. Et j'écluse tes dons, je me sens Dieu le Père, La foule des faux culs, guettant mon repassage, A jamais me salue comme on salue un mage.