Roulant sous la lune de coutil est la nue Que déchire le vent d’ouest : jamais ne dort. Puis, entre deux cyprès, une façade d’or Et de suie, éclairée de sources inconnues,
Invisibles d’ici. Là-bas, sur l’avenue, Le silence est total, comme si quelque sort Avait escamoté tout un pan du décor. La paix qui règne là est des plus saugrenues.
L’ivrogne passant là semble se ressaisir. Les brumes rosâtres que son œil considère Se muent incontinent en vapeurs délétères :
Une force inconnue lui cause déplaisir. S’écartant du trottoir, sur l’escavée il tombe à l’instant où surgit, lancé comme une bombe,