A l'ombre du terril que nous sommes-nous encore? Parasites fieffés ou fardeaux encombrants Pour ces bestiaux patrons aux panses ne vibrant Qu'à compter leurs bénefs et relancer les scores?
Pour eux nous bouffons trop et la file au chômage Leur tord les entrailles: “ Quoi? raquer des allos? Qu'ils bouffent leur merde! Même des nouill' à l'eau C'est 'cor trop bon pour eux et puis quoi? du fromage? ”
Au-delà du terril les dernières usines Ont double vocation: vider l'endroit à mort Ratissé pour de bon puis partir sans remords
Laissant en souvenir lourds métaux dioxines S'insinuer partout ô génocide lent D'un peuple qu'on efface dès que saigné à blanc