Je puise à la source De toutes mes ressources Pour tenter d’endiguer les crises De saborder les aubes grises.
Mais j’ai une hantise : Que la source ne s’épuise Que le flot de vie ne s’amenuise Devienne mince filet qui ne suffise A empêcher que l’élan ne s’enlise Que la vague ne se brise.
Oui, j’ai la frousse Qu’à tout combat je préfère la mousse Et ne supporte pas la moindre secousse Tant bien qu’on me mette en housse Avant que vieillesse ne m’y pousse.