Au bout de l’aurore Un mur de marbre Coloré de bleu ciel Tinte de rouge sombre Tel le sang Qui rappelle la chair De la colonisation amère Au loin des Amériques Et sur les cotes maudites De l’Afrique pleurant ces enfants Allés esclaves Sur une terre inconnue
Sur le cap sur cap Un visage hanté de ruine Qui conduient les esprits troublés vers midi
Vers midi Des estomacs en folies Qui se tourmentent Aux bruits de tam-tam De chants De discours et de filouteries Pour toutes les misères morales Politiques et sociales infligées Aux traîtres personages Capitaines des bateaux En perte de repère sur cette vie Condamnée à disparaître
En TERRE Deux pieces de 10 cent La richesse, l’amour, les pleurs Les maléfices de ces objets venus D’ailleurs Ils désolent Plus qu’ils n’en réjouissent
Où se cache les fleuves Aux rives d’or qui viendront Se verser dans l’orifice De la mer noires d’ombre Et traîtresse des désirs Aux soleils adorés
Afique terre adorée Afrique terre de bonheur Afrique terre de misere Afriuqe terre de contradiction Afrique terre perdue!