Je combattrai à vie le feu de l'oppresseur ! Crois-en ma volonté qui n'en fut jamais lâche; Je sortirai du dos ma plus glorieuse hâche, Celle-là même qui fit tomber plus d'un coeur.
J'irai trancher le cou du terrible empereur, Je montrerai sa tête au peuple qui la crache, Puis la lui lancerai pour que toujours il sache Qu'elle n'a pas été plus grande que les leurs.
Je te promets du sang enfui de mercenaires Qui rougira les eaux de nos vertes rivières Pour atteindre la Rome et le seuil du palais.
Et quand ce jour viendra où je l'aurai en face, Quand il saura sa fin, avant de le tuer, Je voudrais tant qu'il voit sa tendre populace.