De l’insomnie Je te rejoins à l’aube. Ma pensée le sait : Ton instinct sent mon cœur Fractionné. Et ta fougue sollicite ma réponse. Mon corps est ardent. Il est là en filigrane Au creux de mon cerveau. Pourtant je t’aime. Ta jouissance explose Et la mienne est en rade Juste à l’orée d’un soupçon trop peu. Mon corps attend la sieste Et je réveillerai ton désir : Tu éteindras le feu où vous vous mêlez Et je sais ta victoire. Tu as la clé de mon cœur Les méandres de ma faiblesse. Ton amour sans partage Me retient contre toi. Nous vieillirons ensemble Et mon cœur de poète Doux cabri vagabond Toujours te reviendra.