La maison tourbillonnait de ta fougue Et ta vigueur la protégeait. Je sens au bout des doigts Les caresses de ta gourmandise avide Et tes poils sous ma peau Glissent et diffusent encore ta chaleur. Notre Oky… notre chien ! Voici que le rivage de l’adieu A séparé nos vies Et si les larmes perlent à mes paupières, Mon esprit déroule en silence Les images de nos bons souvenirs. Ton fauve charbonné Et ton beau masque noir Restent à jamais gravés Dans nos mémoires aimantes. Tu es parti doucement… Et la maison orpheline Garde les empreintes de tes pattes ! Aux échos du silence Ton nom redit le bonheur passé. Notre pensée te salue Et le souvenir veillera sur toi !
13 décembre 2002 Ecrit en mémoire d’Oky, mort le 2 décembre